Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Aude, fondatrice de la Librairie Siordet en 2006 et Boélande depuis près de 25 ans.
Notre libraire a passé son enfance dans un canton voisin, mais ses grands-parents et arrière-grands-parents ayant vécu à La Tour-de-Peilz, notre commune a toujours été un point d’ancrage pour elle.
À moyen terme, que souhaiterais-tu de nouveau pour La Tour-de-Peilz ?
Aude – Beaucoup de choses sont très positives à La Tour, c’est une ville où il fait bon vivre ! En termes de développement durable, je rêverais d’un centre sans voitures ou de la gratuité des transports publics, et d’un projet pour la Grand-Rue : on pourrait y fleurir les trottoirs en installant de grands bacs végétalisés séparant le trafic routier des espaces piétonniers, ce qui permettrait aux commerçants de dégager de petits espaces de convivialité pour leurs client-es, un peu à l’italienne…
De ces 3 mots-clés, lequel a le plus d’importance à tes yeux : Respecter, Valoriser ou Inclure ?
Aude – Le respect ! A La Tour, nous avons une culture du vivre-ensemble remarquable. C’est palpable dans le cadre des écoles et des structures d’accueil de l’enfance, notamment ; une belle dynamique de solidarité s’est développée entre les enseignants, les éducateurs et les familles. Cela est peut-être dû à la taille de notre ville ; dans les villes voisines, plus grandes, on nous envie cet esprit…
Un projet qui te tiendrait à cœur pour l’avenir de La Tour-de-Peilz ?
Aude – En matière d’environnement, nos autorités pourraient par exemple faire œuvre pionnière en éditant, dans un langage accessible, un tout-ménage du même type que celui concernant le tri des déchets, qui encouragerait les Boéland-es à améliorer leur empreinte carbone au quotidien : pour chaque geste, quel impact carbone et quel coût, et quelles solutions alternatives ? La Tour-de-Peilz, avec et pour ses citoyen-nes, pourrait s’engager à réduire activement son empreinte écologique en fixant un seuil de tolérance, et montrer ainsi l’exemple à d’autres communes.